Ennui ?

Nous sommes tous de temps en temps ennuis et nous savons très bien quand il arrive. Pourtant, les scientifiques ont un grand problème de cette état d’âme peu agréable parce qu’il n’existe aucune définition universellement acceptée. En quoi que ce soit l’ennui n’est pas une dépression ou une apathie. Il est un état d'âme spécifique que les gens trouvent désagréable. Il apparaisse à cause d’un manque de stimulation quelque part et dans son sillage il y a plein de conséquences comportementales, médicales et sociales.

Binge Eating Disorder, (BED), en français appelé hyperphagie impulsionnelle, est dans des études un de plus fréquent symptôme d’ennui, ainsi que des sentiments de dépression et anxiété. Une étude de distractibilité dans un simulateur de conduite a relevé que les personnes sujettes à l'ennui généralement conduisaient à des vitesses plus élevées, prenaient plus de temps pour réagir aux risques et dérivaient plus fréquemment sur la ligne central. Dans une enquête de 2003, les adolescents américains qui se disaient souvent ennuyés, étaient 50% plus susceptibles à fumer, boire ou consommer des drogues.

Ennui représente aussi environ 25% de la variation de résultats scolaires des élèves. C’est environ le même pourcentage qu’est attribué à l'intelligence innée.

Les chercheurs espèrent transformer ces faits à une compréhension profonde de ce qu’est l'ennui, comment il se manifeste dans le cerveau et comment il se rapporte aux divers facteurs tels que la maîtrise de soi. Évidemment, quand on ne sait pas exactement comment le définir, il n’est pas mesurable. Dans ces conditions il est très difficile pour des chercheurs d’avancer dans le sujet.

Voici un test du degré d’ennui de 1986