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vendredi 25 décembre 2015

Hardware ou programmation ?



Pourquoi faut-il suivre une thérapie psychologique pour faire face à une dépression quand nous savons que la condition est due à des déficits ou des excédents de différents neurotransmetteurs dans le cerveau ?

Pourquoi avoir une « approche holistique » et inclure d'autres disciplines que des sciences naturelles ?

Cette idée est appelé réductionnisme biologique. C’est-à-dire qu’il faut traiter les problèmes sur le niveau le plus simple possible. Les effets du réductionnisme sont très problématiques dans la psychologie, car ils amènent un appauvrissement factuel et un changement dans les objets de recherche.

Un scientiste américain, Francis Crick, a écrit un livre The Astonishing Hypothesis, qui fait allusion à l'idée révolutionnaire que toutes nos pensées et sentiments, joies, peines, espoirs et rêves peuvent être expliqués en termes de biochimie du cerveau.

Le débat entre des représentants d’approches médicales et psychologiques existe depuis longtemps. Certains font valoir que l’idée de réductionnisme en lui-même est absurde. Voici quelques arguments :

Pourquoi faut-il passer du temps à essayer à comprendre des postes en ligne sur un ordinateur quand le fonctionnement au fond est composé de uns et zéros ?

Peut-on corriger une mauvaise langue, des erreurs ou des fautes d'orthographe en remplacement l'encre ?

D’autres ont une approche plus pragmatique. Si une méthode fonctionne utilisons-la.

Concernant la dépression, qui est un malaise assez fréquente, il existe des expériences.

Pour ceux qui ont une dépression majeure et sévère, il est probable que des drogues fonctionnent mieux que de la psychothérapie.

Cependant, si la dépression est légère ou modérée, les deux approches sont tant utiles. La statistique montre que plusieurs formes de psychothérapies dans ces cas peuvent fournir des résultats au moins aussi bien que les antidépresseurs.

Pourtant, la cause d’une dépression peut être une situation dans la vie. On ne change rien de fondamental dans la vie d’un chômeur déprimé en lui administrant des médicaments.

Encore un aspect du problème est écologique. Ces médicaments sont faits pour résister à l’environnement acide dans l’estomaque. Donné une telle stabilité chimique, ils ne se décomposent pas non plus dans les stations d’épuration et rendent les poissons dans les récipients finals heureux. Plus concrètement ces poissons prennent plus de risques que les poissons non médiques.

Des études récentes estiment que 5 à 8% de la population française est touchée par un épisode dépressif chaque année.

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