Pourquoi faut-il suivre une thérapie
psychologique pour faire face à une dépression quand
nous savons que la condition est due à des déficits ou des excédents
de différents neurotransmetteurs
dans le cerveau ?
Pourquoi avoir une
« approche holistique » et inclure d'autres disciplines que des sciences naturelles ?
Cette idée est appelé réductionnisme biologique. C’est-à-dire
qu’il faut traiter les problèmes sur le niveau le plus simple possible. Les
effets du réductionnisme sont très problématiques dans la psychologie, car ils
amènent un appauvrissement factuel et un changement dans les objets de
recherche.
Un scientiste américain, Francis Crick, a écrit un livre The
Astonishing Hypothesis, qui fait allusion à l'idée révolutionnaire que toutes nos pensées et sentiments, joies, peines,
espoirs et rêves peuvent être expliqués en termes de biochimie du cerveau.
Le débat entre des représentants d’approches médicales et
psychologiques existe depuis longtemps. Certains font valoir que l’idée de
réductionnisme en lui-même est absurde. Voici quelques arguments :
Pourquoi faut-il passer du temps à essayer à comprendre des postes en ligne sur un ordinateur quand le
fonctionnement au fond est composé de uns
et zéros ?
Peut-on corriger une mauvaise
langue, des erreurs ou des fautes
d'orthographe en remplacement l'encre ?
D’autres ont une approche plus pragmatique. Si une méthode
fonctionne utilisons-la.
Concernant la dépression, qui est un malaise assez fréquente,
il existe des expériences.
Pour ceux qui ont une dépression majeure et sévère, il est
probable que des drogues fonctionnent mieux que de la
psychothérapie.
Cependant, si la
dépression est légère ou modérée, les deux approches sont tant utiles. La statistique montre que plusieurs formes de psychothérapies
dans ces cas peuvent fournir des résultats au moins
aussi bien que les antidépresseurs.
Pourtant, la cause d’une dépression peut être
une situation dans la vie. On ne change rien de fondamental dans la vie d’un
chômeur déprimé en lui administrant des médicaments.
Encore un aspect du problème est écologique.
Ces médicaments sont faits pour résister à l’environnement acide dans
l’estomaque. Donné une telle stabilité chimique, ils ne se décomposent pas non
plus dans les stations d’épuration et rendent les poissons dans les récipients
finals heureux. Plus concrètement ces poissons prennent plus de risques que les
poissons non médiques.
Des études récentes estiment que 5 à 8%
de la population française
est touchée par
un épisode dépressif chaque année.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.