La
réindustrialisation de la France est impossible. C’est une rubrique du
journal Le Point. En gros il est expliqué que la société post-industrielle
repose sur les innovations et les services et ne pas sur la fabrication
industrielle.
Il me semble que cette idée est basée sur des faibles
connaissances sur la nature de l’industrie moderne. L’attitude en Suède est diffèrent
et des investissements dans le secteur industriel sont considérables. Sous la
rubrique « L’avenir
industriel, peut-être ne pas si sombre », j’ai écrit dessus en Août.
Voici des réponses de quelques personnes suédoises pourquoi
l’industrie suédoise ne jette pas l’éponge :
Il est une exigence
pour nous d’être en mesure de
rationaliser la chaîne de
production. Nous sommes bons à nos
processus de fabrications et entouré par des fournisseurs qui bien connaissent l’automatisation.
Des délais de livraisons courtes, des bons investissements
du capital et de la proximité de nos
partenaires sont essentielles. De la qualité stable et élevée dans nos produits est notre
sceau et un haut degré d'automatisation nous aide à
y parvenir. L’automatisation nous
permet aussi de créer plus de flexibilité
dans des produits complexes, qui facilite la production selon les spécifications de nos clients.
Les similitudes entre pays sont plus importantes que les différences. La
technologie, les matériaux et les exigences des clients
sont tous le mêmes. Les différences sont principalement les
attitudes et les attentes de l'autre. En Suède ces sont des conséquences d'un
niveau élevé de l’éducation mais aussi d'une
société équitable et démocratique. Puis, la longue tradition industrielle a créé une bonne densité de structures publiques supportant qui
manque dans les pays émergents. Les domaines sociaux sont très développés.
Une culture organisationnelle avec des structures plates qui facilite l'amélioration continue et
la production. Des bonnes
intentions de coopérations entre les partenaires sur le marché
du travail. Un niveau élevé de compétences interpersonnelles facilite des
projets communs entre les différentes parties des organisations. L'accès à une main-d'œuvre avec un haut niveau d'expertise et de responsabilité.
Un bon accès aux fournisseurs et conseilleurs
techniques dans divers secteurs.
Certain de ces facteurs sont culturelles et historiques qui
dans le coutre terme ne se laissent pas copier. D’autres sont de nature
attitudes et changeables. En se supportant sur des points forts en France, je
suis convaincu que l’industrie a un avenir aussi ici.
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