Une
étude chinoise publiée récemment montre que le taux de mortalité est plus
bas chez ceux qui quotidiennement mangent du piment ou d’autres épices fortes.
L'étude, où près d'un demi-million personnes ont été suivis pendant plus qu’une
décennie, est généralement considéré comme bien fait.
Les journalistes n’ont pas tardé de publier ce résultat.
Voici quelques rubriques :
La nourriture épicée pourrait réduire le risque de mortalité.
Le piment, véritable fontaine de jouvence.
Manger épicé permet de vivre plus vieux !
Découvrez les vertus des épices
La première rubrique exprime en effet un petit doute,
« pourrait », mais les autres font valoir que le résultat est un
fait. À faire la différence entre une corrélation et une causalité est
apparemment chose difficile pour beaucoup de journalistes.
L’impact de la nourriture sur la santé est un problème
multi-paramétrable et les factures qui ont un impact ne sont pas seulement
restreintes aux aliments. L’activité physique, le niveau de stress, absence de pollutions
et cetera sont aussi importants.
Que la mortalité soit
plus faible chez les personnes qui
mangent beaucoup de piment ne
signifie pas qu’une société peut abaisser le taux de
mortalité en incitant la population à manger plus de paiements !
Peut-être que les sujets dans l’étude
habituellement consommaient quelque chose de
saint avec les piments.
Peut-être que les personnes qui
ne se sentent pas bien mangaient moins de piments.
Peut-être que les
riches ou les biens éduqués, (généralement
connu pour avoir une meilleure santé), mangeaient plus de piments.
Peut-être que les piments étaient moins mangés dans
des zones pollués.
Dans l'étude ils ont en
partie, mais pas entièrement, étaient en mesure de corriger pour ces genres
de facteurs perturbants. Les incertitudes de ce type est inhérente dans des nombreux
rapports sur aliments et boissons qui font des
rubriques dans les médias et où ces complications rarement sont
mentionnés.
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J’ai une fois fais une thèse sur la croissance de givre dans
des batteries à ailettes. C’est aussi un problème multi-paramétrable. Voici les
paramètres :
- La température d’air.
- L’humidité d’air.
- La vitesse de l’air.
- La température des ailettes.
Une approche empirique serait de maintenir 4 paramètres
constants tout en changeant le 5ième. Parce que 2 points dans un
diagramme ne peut pas capturer une non-linéarité, le minimum absolue de
variations est de 3 niveaux. Les nombre minimal d’expérimentations serait donc
3*3*3*3*3 = 243.
Parce que le givre progresse lentement, il faut pour chaque
expérimentation en moyenne compter 1 jour plus1 jour de préparations. Le défi
est évidemment gigantesque.
Ma solution a été de trouver une théorie sur les
interactions de ces paramètres. 20 pages de calcules ! Elle a bien
fonctionné pour un grand nombre de cas. Mais, malheureusement ne pas pour les
conditions de haut humidité quand des cristaux de glaces déjà se forment dans
l’air avant de coller sur les ailettes.
Cette blessure, des années d’efforts pour un résultat
médiocre, se réveille quand je lis des études sur problèmes multi-paramétrables.
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