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jeudi 13 août 2015

Une alimentation forte épicée diminue la mortalité ?



Une étude chinoise publiée récemment montre que le taux de mortalité est plus bas chez ceux qui quotidiennement mangent du piment ou d’autres épices fortes. L'étude, où près d'un demi-million personnes ont été suivis pendant plus qu’une décennie, est généralement considéré comme bien fait.

Les journalistes n’ont pas tardé de publier ce résultat. Voici quelques rubriques :

La nourriture épicée pourrait réduire le risque de mortalité.
Le piment, véritable fontaine de jouvence.
Manger épicé permet de vivre plus vieux !
Découvrez les vertus des épices

La première rubrique exprime en effet un petit doute, « pourrait », mais les autres font valoir que le résultat est un fait. À faire la différence entre une corrélation et une causalité est apparemment chose difficile pour beaucoup de journalistes.

L’impact de la nourriture sur la santé est un problème multi-paramétrable et les factures qui ont un impact ne sont pas seulement restreintes aux aliments. L’activité physique, le niveau de stress, absence de pollutions et cetera sont aussi importants.

Que la mortalité soit plus faible chez les personnes qui mangent beaucoup de piment ne signifie pas qu’une société peut abaisser le taux de mortalité en incitant la population à manger plus de paiements !

Peut-être que les sujets dans l’étude habituellement consommaient quelque chose de saint avec les piments.

Peut-être que les personnes qui ne se sentent pas bien mangaient moins de piments.

Peut-être que les riches ou les biens éduqués, (généralement connu pour avoir une meilleure santé), mangeaient plus de piments.

Peut-être que les piments étaient moins mangés dans des zones pollués.

Dans l'étude ils ont en partie, mais pas entièrement, étaient en mesure de corriger pour ces genres de facteurs perturbants. Les incertitudes de ce type est inhérente dans des nombreux rapports sur aliments et boissons qui font des rubriques dans les médias et où ces complications rarement sont mentionnés.

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J’ai une fois fais une thèse sur la croissance de givre dans des batteries à ailettes. C’est aussi un problème multi-paramétrable. Voici les paramètres :

  1. La température d’air.
  2. L’humidité d’air.
  3. La vitesse de l’air.
  4. La température des ailettes.

Une approche empirique serait de maintenir 4 paramètres constants tout en changeant le 5ième. Parce que 2 points dans un diagramme ne peut pas capturer une non-linéarité, le minimum absolue de variations est de 3 niveaux. Les nombre minimal d’expérimentations serait donc 3*3*3*3*3 = 243.

Parce que le givre progresse lentement, il faut pour chaque expérimentation en moyenne compter 1 jour plus1 jour de préparations. Le défi est évidemment gigantesque.  

Ma solution a été de trouver une théorie sur les interactions de ces paramètres. 20 pages de calcules ! Elle a bien fonctionné pour un grand nombre de cas. Mais, malheureusement ne pas pour les conditions de haut humidité quand des cristaux de glaces déjà se forment dans l’air avant de coller sur les ailettes.

Cette blessure, des années d’efforts pour un résultat médiocre, se réveille quand je lis des études sur problèmes multi-paramétrables.

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