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samedi 15 août 2015

Le début de la consommation populaire



L’historien des idées suédois Leif Runefelt a mené des recherches sur la perception de la consommation en Suède au cours de la période 1720-1820. Ils ont maintenant été popularisé dans un livre avec le titre qui traduit en français approximativement serait De se Précipiter vers l’Apocalypse. Voici une petite synthèse :

La consommation répandu à député il y a environ 300 ans. Cette époque est caractérisée par une augmentation du commerce avec des produits coloniaux tels que café, thé, épices, porcelaine et colorants. Aujourd’hui ces sont des produits banales mais à l’époque un usage rependu était considéré comme une menace pour la société existant. L’élite de la société a lancé un débat sur ces produits, qui était mené dans des revues, des brochures et même les théâtres. Les arguments étaient de divers caractères.

Une partie considérait l’homme comme un être animal - un singe imitant - alimenté par des bas désirs et sans esprit sains. Dans leurs incapacités à prendre décisions rationnelles des telles personnes étaient considéré une menace à l'ordre social.

Un autre type de critique considérait que tout était mieux auparavant et que l'homme est devenu superficiel et vain. De plus, la consommation des femmes était particulièrement répréhensible. Une femme qui pouvait contrôler sa consommation était libre et donc une menace pour le modèle patriarcal.

Cette critique n’était pas seulement des mots vides, elle a aussi donné des traces dans la législation. La Suède de l’époque avait ce que l'on appelle des règlements de l’abondance. Lorsque la consommation de café a été critiquée des restrictions fortes sur son usage ont suivi. Elles étaient partiellement motivées par des aspects moraux et partiellement des aspects économiques. À part de contrer des coutumes mal saintes, il fallait aussi favoriser l'industrie suédoise et ne pas des importations coûteux.

Beaucoup de monde voyaient la hausse de la consommation comme une piste vers la destruction de la société. Parce que l'homme paraissait si désinhibée dans sa quête de luxe, l’ordre social allait vers sa ruine.

Un des plus pire péchés était de s’habiller, ou se comporter, d’une façon peu convenable à sa position sociale. Il pourrait s’agir de domestiques qui s’habillaient en soie ou des fermiers en vêtements bleus et ne pas le gris traditionnel.

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