En Mars dernier le ministre
de la Justice norvégien et son homologue néerlandais ont signé un document qui ouvre la porte d’une
prison néerlandaise pour des prisonniers norvégiens.
Selon le plan, 242 prisonniers norvégiens dont 18 de la nationalité néerlandaise, vont à partir de cet automne purger leurs peines dans la prison Norgerhaven près de la ville d'Assen, dans le nord des Pays-Bas.
Selon le plan, 242 prisonniers norvégiens dont 18 de la nationalité néerlandaise, vont à partir de cet automne purger leurs peines dans la prison Norgerhaven près de la ville d'Assen, dans le nord des Pays-Bas.
La raison est simple. Les prisons en Norvège sont surpeuplées,
tandis qu’il y a de places libres en Pays-Bas. Le prix annuel
de cet arrangement est de 25,5 million d’euro.
Mais les détenus en Norvège protestent et 17
d’eux ont poursuivi le ministère néerlandais devant la Justice.
Les prisonniers
qui se plaignent servent tous des périodes
longs, de 10 ans à la vie. Ces individus
peuvent actuellement cultiver leurs
propres légumes, élever des poulets et préparer leur propre nourriture. De leur
prison ils ont aussi une belle vue
sur le paysage autour. En Pays-Bas ces conforts n’existent pas.
Leurs familles en Norvège protestent aussi.
Elles estiment que l'accord rend des visites plus
difficiles. Les autorités
répondent que la distance entre Oslo et Pays-Bas et plus courte que
celle entre le nord de la Norvège et Oslo.
Le contrat de 25,5 million d’euro par an a
maintenant été ratifié par les deux parlements. La somme correspond à environ
100 000 euro par prisonnier, soit 8000 euro par mois, ou 300 euro par jour.
C’est le même niveau qu’une chambre d’un hôtel bien étoilée.
Un place de prison en France coute environ le
moite, environ 150 euros par jours. Le revenu moyen en France est de 2 128
euro par mois et la pression fiscale est de 45%. Le prix pour héberger un
condamné en France correspond donc aux impôts payés par 4 à 5 personnes.
C’est un facteur que les politiciens
populistes, qui toujours veulent des peines plus fermes, négligent dans leurs discours
démagogies.
Le ministre de justice actuel, Mme. Taubira
n’est pas populiste, elle écoute des
spécialistes dans le domaine. Comme une alternative aux peines de courtes durées
elle veut élargir la survenance électronique. C’est moins cher et parce que les
prisons sont des véritable écoles de criminalité, probablement aussi plus
efficace.
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