Évaluation de ressources

La politique environnementale n’a pas bien misé ces taches. C’est que pense  Friedrich Schmidt-Bleek un des pionniers du mouvement vert en Allemagne. Selon lui il ne faut pas en premier lieu une transition énergétique mais une réduction de l'utilisation de ressources naturelles telles que chaux, cuivre, fer, pétrole et le gaz.

« Nous sommes engagés dans une exploitation impitoyable » fait valoir Schmidt-Bleek. Il est chimiste de formation et vice-président de l'Institut de Wuppertal pour climat, environnement et énergie qui entre autre ont des missions de l'OCDE.

Il a développé un système pour mesurer les ressources totales qui entre dans la chaîne de la consommation de matières. Dans le journal Der Spiegel, qui a revu son dernier livre Grüne Lügen, (Mensonges Verts), mentionne quelques exemples :

De produire 1 kg de cuivre nécessite 500 kg d'autres ressources naturelles. Pour produire aluminium il faut des ressources pèsent 85 fois plus que le métal fabriqué. Un smartphone consomme pour son fabrication des différentes composantes qui pèsent 450 fois plus que le dispositif lui-même.

« Chaque objet porte avec lui un invisible sac à dos écologique ». La taille du sac représente combien de la nature qui a été utilisé dans la fabrication. « La qualité environnementale d'un produit doit être évaluée dans cette manière ».

Un autre exemple que Schmidt-Bleek propose est des voitures hybrides. Elles consomment certes légèrement moins de carburant mais en cause de la haute utilisation du cuivre sa « sac à dos » pèse presque 2 fois plus comme une voiture conventionnelle.

Voici ce que Schmidt-Bleek propose :

Une réduction de la consommation des ressources naturelles est mieux atteinte avec l'aide d’impôts. C’est-à-dire moins d'impôt sur le travail et beaucoup plus sur la consommation de ressources naturelles. Même la publicité devrait être taxée, car elle favorise l'utilisation des ressources précieuses.

Friedrich Schmidt-Bleek lui-même considère que son point de vue est radical et ne compatible avec aucun parti politique, même pas les Verts allemand. Dans leur programme de 327 pages, le gaspillage des ressources n’a pratiquement pas de place.