Dans le débat
médiatique on entende suivant des voix qui soutiennent que le
journalisme est devenu une course pour clics. Dans les rédactions où la clicocratie règne ces
sont des chats drôles et des chiens minions qui ont la priorité sur le journalisme sérieuse.
En anglais on utilise depuis longtemps le mot clickocracy, c’est-à-dire quand c’est les nombres de clics attendus qui décident ce qui sera publié. Il semble que le mot français « clicocratie » au moins circule depuis 2009. Les allemands ont leur Klickokratie et les suédois leur klickokrati.
En anglais on utilise depuis longtemps le mot clickocracy, c’est-à-dire quand c’est les nombres de clics attendus qui décident ce qui sera publié. Il semble que le mot français « clicocratie » au moins circule depuis 2009. Les allemands ont leur Klickokratie et les suédois leur klickokrati.
Les clics ont introduit un élément nouveau
dans le journalisme. Pour la première fois dans l’histoire les journalistes
peuvent en temps réelle suivre le nombre de lecteurs et même le temps qu’ils
consacrent à lire leurs articles. Pour des journalistes plus âgés, qui ont fait
l'essentiel de leur carrière dans le print, rechercher des clics est souvent
considéré comme indigne de la profession. Chez les jeunes, qui ont grandi avec
le web, c’est plutôt un défi d’écrire des articles qui ont un grand nombre de
clics sans tomber dans la « tabloïdisation ».
Certains débatteurs font valoir que la clicocratie
incite les journalistes à décrire le monde tel que les lecteurs le veulent et
non pas tel qu’il est. C’est le journalisme convivial et facile
à lire. D'autres croient que les clics rapides contribuent à financer un
journalisme plus pénétrant.
L’aspect économique est évidemment important,
car chaque article est associé av de la publicité. Elle est parfois si intrusive
que le texte devient presque illisible. C’est bizarre, un rédacteur emploi un
journaliste pour écrire des bons articles, puis il ajoute de la publicité avec des
images en mouvement qui les rendent imperceptible. Qui peut aujourd’hui
lire des journaux sur le web sans un addblock ?
Peut-être que c’est le format des journaux
sur le web qui est un problème en soi-même. Il n’est pas comme ceux en papier
qu’on lit en tournant les pages droit à gauche. Avec l’informatique moderne il
est possible de faire la même chose sur le web. La publicité serait dans ce cas
si visible comme dans un journal de papier et les clics limités aux changements
de pages. Cela sans le prix de papier, impression et distribution.
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