Sur une seul roue

La roue de carrier est une innovation qui a moins 4000 ans. Le principe est de fournir énergie aux moulins, pompes à l’eau et d’autre machines par une grande roue qui par intérieure est tiré par un des animaux ou des humains. Au Moyen Age, il y avait même des versions miniaturisées tiré par chiens qui tournaient la broche de la viande sur le feu.

Le vélo, ou comme on l’appelait à l’époque vélocipède, a vu le jour au milieu des années 1800. Les premiers vélos avaient des très grandes roues, car la transmission par chaîne n’avait pas encore été impliquée et les bosses sur les routes étaient nombreux.

Il est quelque part là que fusionne les deux idées de pédaler et la roue de carrier. Pourquoi ne pas concevoir une grande roue avec une personne pédalant à l'intérieur ?

Une longue suite de constructions par enthousiastes a suivi. Ils étaient propulsé par pédales, manivelles, hélices et parfois même motorisé. La créativité n'avait pas de limites et c’est encore le cas.

La mono-roue est simple dans sa forme. Elle comprend une roue extérieure, qui est en contact avec le chaussé. La selle le moteur et le pilote sont inclus dans un dispositif qui en rouleaux repose contre la roue extérieure.

 
Comme idée la mono-roue est assez simple, mais en réalité, il y a plusieurs difficultés. La première est le contrôle. Dans la plupart des variantes le pilote modifie la direction en se penchant d'un côté ou l'autre, une technique qui nécessite beaucoup d’exercice.

La deuxième difficulté et plus important, c’est l’effet « roue d'écureuil ». En accélérant et freinant tout l’intérieure tourne. Dans le pire des cas, il peut conduire à des oscillations incontrôlées ou en cas d’un freinage abrupt, tout un autour. L’accélération et le freinage doivent donc être manipulés avec beaucoup de prudence qui considérablement limite la vitesse possible.

Au fil des années, les inventeurs ont été très optimistes. Ils n’avaient pas seulement le plaisir de conduite à l'esprit. Une personne a eu l’idée de concevoir les blindés comme mono-roues, il en ne reste que les dessins. À certains moments les mono-roues ont été vues comme des alternatives sérieuses à la voiture.

En 1930 J.A. Purves a breveté la tentative la plus ambitieuse de construire une mono-roue praticable. Son véhicule la « DYNASPHERE » était plus large que toutes les conceptions précédentes et haute comme une roue de tracteur.

Parmi les deux premiers prototypes un avait une propulsion électrique et l’autre, le plus gros, un moteur à essence. Il pesait près de 500 kg, avait un diamètre de 3 mètres, 3 vitesses plus marche arrière et pourrait attendre 40 km/h.

Une variante améliorée avait un volant. Pour girer il poussait un grand partie de l’intérieure soit à gauche soit à droit.

J.A. Purves a également conçu un démonstrateur pour huit personnes fait pour promenades sur des plages. Selon lui la DYNASPHERE était « l'avenir des véhicules à grande vitesse ». Mais, malgré son enthousiasme il n'a pas eu la percée commerciale qu’il espérait. Suivant des nombreux rapports et avis dans de revues populaires, son véhicule a disparu des médias quelque temps après 1932.

Peut-être que la technologie d'aujourd'hui permettra la mono-roue roue de réapparaitre sur la scène ? L'intérêt existe encore, peut-être même plus que auparavant. Au Royaume-Uni il y a une organisation nationale, British Monowheel Association. Il s’agit de constructions d’amateur avec pratiquement la même technologie qu’il y a 100 ans, mais avec de meilleurs matériaux.  

Il est possible que les mono-roues après tout aient un avenir. L'ordinateur qui contrôlé la stabilisation gyroscopique de Segway et véhicules similaires pourrait aussi fonctionner pour les mono-roues. Avec de l'électronique moderne il devrait aussi être possible de contrarier l’effet roue d'écureuil et rendre changements de directions simples. Le rêve de glisser sans soucis dans une grande roue peut encore se réaliser.