Il y a un pays en Europe où les caisses de
l’état ne sont pas vides, c’est la Norvège. Malheureusement tout le monde ne
peut pas y installer car la Norvège n’est pas membre de l’UE. À la vertu d'un
accord des années 1950 cela est seulement possible pour les citoyens de la
Suède, le Danemark, la Finlande, l'Islande et les
îles Féroé.
L’opinion publique norvégien a longtemps été sceptique vis-à-vis une adhésion
à UE. Le peuple a dans deux
référendums dit non, en 1972 et
1994. Selon un sondage ils seraient
71% en 2014.
La raison est simple, pétrole.
À la fin des années
1950 peu de monde croyaient que le plateau continental
norvégien pourrait cacher des riches
gisements de pétrole et de gaz. Cependant,
la découverte de gaz à Groningue aux Pays-Bas en 1959 a
provoqué une réflexion sur le potentiel
malgré les doutes des expertises géologiques.
Les premières concessions ont été
distribuées en 1963 mais le premier fourrage, accompli en 1966, s’avérait sec.
Il a fallu attendre 1969 pour trouver une source exploitable. Depuis l’activité
a éclaté. Dans la mer du nord il existe aujourd’hui plus de 450 plates-formes pétrolières dont les plus
parts sont sur le territoire économique de la Norvège.
Les revenus de l’état norvégien sont
considérables. Pour économiquement sécurisé la période après pétrole, le
parlement a décidé de fonder ces revenues et seulement utiliser 4% de le
capitale dans le budget. Tous les partis politiques, sauf les populistes, en
sont d’accord.
Le fond pétrolier
norvégien détient actuellement des actions en plus de 9000 entreprises
dans 80 pays. La plupart, 80%, sont des entreprises en Europe et en Amérique
du Nord. À la fin de 2014 la valeur totale était de 740 milliards d’euros.
C’est presque 30 fois plus que la valeur boursière de Renault ou 15 fois la
valeur d’Airbus.
En 2014 le rendement du capital était de 63
milliards euros. Donné que les norvégiens ne sont que 5 million ce chiffre
correspond à 1000 euros par habitant et mois, où un peu prés 2000 euros par
employé et mois.
Évidemment, les valeurs des actions et les
dividendes varient beaucoup et l’année 2014 a été particulièrement bonne.
Mais, l’avenir ne semble plus si profitable.
À l'Arabie saoudite le coût de pomper 1 baril est autour de 20 dollars. Dans la
mer du nord il est de 65-75 dollars qui
actuellement est en dessous le prix du marché.
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