En mandarin, la langue majoritaire en Chine, ils font la
différence entre 4 hauteurs de tons prononcés. La syllabe ma peut par
exemple signifier : Mère, chanvre, cheval et pester
d’où la bonne signification dépende de la prononciation. Beaucoup des langues
asiatiques ont ce trait, entre autres aussi le thaï et le vietnamien.
Dans la linguistique ces langues forment un groupe appelé langues
tonales. Pourtant, tout n’est pas blanc et noir et ce trait existe aussi dans
des langues scandinaves mais sur une échelle beaucoup plus modeste.
Des
chercheurs de l'Institut Max Planck et
l'Université de Miami font maintenant valoir que le climat pourrait être le facteur majeur
qui a contribué au développement des langues tonales.
Cela parce que les cordes vocales ont
besoin d’un environnement humide pour produire des tons exacts.
Les chercheurs ont sondé plus de 3700 langues. La
majorité des langues tonales sont parlées en Afrique
centrale, en Asie subtropicale et
à l'équateur, qui sont des zones
caractérisées par une forte humidité. En Europe centrale aride, il n'y a pas des langues tonales.
Dans des régions où le
taux d'humidité est bas, les conditions
pour prononcer des tons nuancés sont moins bonnes qui font que les risques de malentendus augmentent. Les gens vivants dans ces régions ont donc
dû évoluer d’autre moyennes à moduler leurs langues.
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