Toutes les révolutions ne sont pas violant, par exemple la
révolution industrielle. Ces types de changements sont caractérisés par une
chaine de d’évolutions rapides qui finalement créent une toute nouvelle
situation. Même si peu visibles nous vivons actuellement dans au moins 2 de ces
révolutions.
Des robots qui peuvent interagir avec les humains, des logiciels qui savent imiter les pensées
humaines, et surtout comprendre l’information énorme caché dans des bases de
données, font partie de la deuxième révolution industrielle. Elle est en
cour et le résultat sera que 1 poste sur 2 bientôt va disparaitre.
Une autre révolution silencieux, mais en
cours, est la féminisation des villes. La statistique est claire. Il suffit de regarder la situation dans des
villes américaines. Des jeunes femmes entre 21 et 30 ans à
New York gagnaient déjà en 2005 annuellement 4000 euro plus que leurs collègues masculins.
Aujourd'hui, la situation est la même dans 147 des 150 plus grandes régions urbaines en États-Unis. Au Royaume-Uni,
les jeunes femmes en général, ne pas seulement les célibataires, ont aussi
dépassé les hommes. Le revenu d’heure moyenne pour les 22-29 ans
travaillant à temps plein est de 3% plus que pour les
hommes.
Les villes filles, Girlvilles, sont appelé
les villes où les femmes dominent. Dans ces villes il y a plus
de femmes que d'hommes. Elles
vivent plus longtemps et elles sont plus instruites.
Les Girlvilles sont le résultat d’une
révolution urbaine qui tranquillement est en train de balayer les structures établies et former une nouvelle ère où les femmes
sont en avant. Le facteur biologique et mis sur les sièges arrière quand les femmes du monde entier prennent le contrôle de
leurs durées de vie, toujours plus
longues. Au cours des 100 dernières
années, l'espérance de vie des femmes a augmenté et le nombre
d'enfants par femme a chuté de façon spectaculaire. Une vie courte de 38 ans avec 8
enfants a évolué à une vie longue
de 80 ans avec 2 enfants.
Le combat féministe,
qui beaucoup pense est trop lente, a joué un rôle
dans cette évolution. Les femmes dominent dans les systèmes d'éducations et maintenant
aussi dans l'enseignement supérieur. La répartition mondiale d’élèves est de 93 hommes pour 100 femmes. La tendance est claire
même dans les pays les plus conservateurs du monde.
En Téhéran près de 60% des étudiants sur le niveau
universitaire sont des femmes. En
Indonésie et en Malaisie, elle rapproche
les 50% et le printemps arabe va augmenter
le niveau d'éducation des jeunes femmes
à un rythme rapide. Même dans les
régions les plus peuplées du monde,
la proportion de femmes dans les
universités est presque en parité, 48% en Chine et 42% en Inde.
Globalement il y a plus de femmes que d'hommes diplômés. Cependant,
dans les tops académiques elles sont encore
sous-représentées avec seulement 20% dans l'UE. Au cours
des dernières décennies, les femmes ont fait de grands progrès dans les domaines universitaires
traditionnellement masculins tels que la
médecine, le droit et l'économie. Même si encore
minoritaires dans des disciplines dominés par hommes des chiffres récents de la Suède montrent que les femmes en moyenne réussissent mieux avec leur études, de 59% dans les
programmes d'ingénierie contre 49% pour les hommes.
Parmi les diplômés d’architecture le pendule a déjà basculé, 54% des
titrés sont femmes.
La deuxième révolution industrielle et un nouvel
ordre mondial fondé sur la capacité
intellectuelle des femmes sont sur des rails. Cependant, si le
taux des femmes dans l’informatique reste faible elles risquent de perdre de
l'élan.
Comment faut-il mieux organiser la société donnés
ces circonstances ? C’est un énorme enjeu
politique.
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