De nombreuses espèces de hibou ont développé un plumage
très particulier qui en vol efficacement élimine le sifflement de leurs ailes. Pour eux
c’est une nécessité car ils volent, ailes étirées, dans
le silence de la nuit vers leurs proies.
Un groupe de recherche de la section dynamique des fluides dans American Physical Society, (APS),
est actuellement sur la piste de résoudre le mystère de cette discrétion
acoustique. Le but est de par biomimétisme concevoir des
machines moins bruyantes soient-ils éoliennes, sous-marins ou ventilateurs.
« Les hiboux n’ont pas moins de trois attributs distincts qui sont censés à contribuer à leur faculté de vols silencieux : un peigne de plumes raides le long le bout avant de l'aile,
une frange souple sur
l’autre bout et du duvet doux distribué sur le dessus des ailes ».
Pour des ailes
classiques c’est le son du bord rigide
avant qui généralement domine la signature acoustique.
Théoriquement il a été montré qu’un caractère poreux réduise le son, ce qui est conforme
avec l’arrangement chez les hiboux.
Le caractère velouté dessous les
ailes crée une surface souple mais rugueuse, un peu
comme un tapis moelleux. Au point de vu
soufflement ce matériau est le moins
étudié. Il se peut que sa faculté d’éliminer des sons
soit due à un mécanisme ne pas
encore découvert.
Une étude photographique
de plumes de hibou réels a été
réalisée et révélé une surprenante géométrie «de forêt» de la matière vers l’arrière. Cette
structure sera intégrée dans les futurs travaux théoriques et expérimentaux.
Si le mécanisme de
réduction du bruit des ailes d’hibou est compris, il peut avoir de
profondes implications pour la
conception de nouveaux revêtements insonorisant par exemple en utilisant de
rugosités souples pour réduire les
sifflement et vibrations en avions, éoliennes et sous-marins.
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