Renaissance de la vertu ?
La majorité de nous conçoit la vertu comme un accomplissement des normes anciennes. D’appeler une personne vertueuse n'est plus nécessairement un complément. Une femme qui n’a pas encore su se libérer des normes patriarcales peut par exemple être appelé vertueuse. Des hommes vertueux n’existent presque pas, autrement comme un sarcasme.
La vertu fait partie de l’ancienneté et
personne ne met ses actions vertueuses sur son CV. Dans à un entretien d'embauche la vertu ne vaut rien.
Pourtant, libéré de son charge historique la
vertu peut être comprise autrement, comme un genre de compas interne qui guide
nos actions.
Ce genre de vertu n'a gère un place dans la société moderne où l’utile est le bon.
Une action vertueuse n’est pas nécessairement bénéfique et le bénéfique n’est pas
nécessairement une vertu. On ne peut pas mettre la vertu en concurrence, assurer sa qualité ou l’a basé sur évidences. Les vertus dépendent des situations. Ce qui est courageuse dans un contexte peut-être l’imprudence
dans un autre, ce qui est sage est
déterminé par les circonstances et
ne pas par un manuel d’éthique jamais si détaillé.
Aura-t-il une renaissance pour la vertu ?
Le suédois professeur Sven-Eric Liedman pense qu’il y a une
possibilité. Une raison est que l'accent sur droits et règles comme
repères pour le bon moral affaibli l'importance du caractère et le jugement de
l’individu. Pourquoi cultiver son côté vertueux quand le bien et le mal sont définit
par décrètes juridiques et bureaucratiques
?
Quand les normes extérieures sont remplacées
par des responsabilités internes, le fondement d’une société basé sur une éthique
utilitaire change. Cela suppose un certain degré de
sagesse et prudence.
Dans une société où nos
actions largement sont déterminées par
experts, publicités et tendances populaires, la sagesse n’a pas une position forte. Ni les voisins
de la vertu, la modération et la
maîtrise de soi. Les deux derniers pourrait même être aperçu comme des qualités nocives dans une société qui récompense la prospérité sur crédits, la consommation
sans limite et émotions sans retenus. Nous vivons
dans une société où les non vertus, la gourmandise et la cupidité, sont considéré comme promoteur de la croissance. Quels rôles auraient le capitalisme trimestriel et la nerveuse commerce robotisé à
la bourse dans une société moralisée sur d’autres critères ?
Le problème fondamental avec les vertus est qu'ils sont résistants aux normes
éthiques. Les vertus ne se décrètent pas. Elles n’existent que
dans la pratique et ne pas en théorie. Les vertus n'a
rien à faire avec bonnes actions,
mais avec caractère et jugement. L’éthique
de la vertu n'est pas facile à
mettre sur une carte, ni à comprendre.
La renaissance de la vertu est problématique mais la question mérite une discussion.
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