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jeudi 31 mai 2018

Des études difficiles à répliquer ne sont pas rares


Récemment nos avons beaucoup entendu parler de vérités et faits alternatif. Á répandre des choses qui ne sont pas vrais est naturellement une grosse immoralité. Pourtant, à nettoyer n’est pas chose facile, car des fausses informations sont partout et même là où elles absolument ne devraient pas être, c’est-à-dire dans les sciences.

Les plus affectés sont des sciences dites « douces » où le résultat dépend d’une multitude de paramètres et la « vérité » est présentée comme une corrélation. Un exemple est les conclusions des nutritionnistes qui amplement ont changés pendant ma vie.

Une base fondamentale dans la méthodologie scientifique est que si on répété une étude en utilisant la même méthode et des sources équivalents, on devrait obtenir le même résultat. Mais, dans un article de débat, (en suédois), 2 professeurs en économie se demandent aux quelles résultats on peut faire confiance. Ils réfèrent au fait que des nombreuses études ne donnent pas les mêmes résultats quand ils sont répliqués.

Le mal n’est pas seulement dans les sciences économiques, les sciences sociales sont aussi atteintes. Le fait a été discuté dans plusieurs disciplines depuis longtemps. Mais la chose est sensible et les échanges entre chercheurs ont été si « discrètes » qu’ils n’ont jamais atteignent des grosses rubriques.

Le problème est complexe et il existe plusieurs raisons. Une est que les limites de ce qui est considéré comme statistiquement significatif, c'est-à-dire ne pas dû au hasard, dans certaines études ont été trop généreuses.
 
Une autre raison est que les études sans résultat, qui évidemment peuvent être scientifiquement importantes, sont difficiles à publier. Des résultats surprenants sont aussi devenus plus faciles à publier dans des revues scientifiques. De la psychologie peut aussi jouer, c’est-à-dire que des chercheurs, consciemment ou inconsciemment, renforcent leurs hypothèses et laissent ce « désire » influencer le résultat.

Selon les auteurs de l’article, la prise de conscience du problème augmente et c'est un premier pas vers la solution. « Mais, bien sûr, nous risquons de mettre en péril la confiance du public dans la recherche, si es problème devient plus connue » écrivent-t-ils.

De plus en plus de chercheurs essayent à répliquer d'études antérieures. Les auteurs de l’article ont répété 18 études d'économie publiées dans les meilleures revues. Ils ont constaté que seulement 11 d’eux, 61%, pouvaient être répliqués. 

Pour obtenir des résultats plus fiables les auteurs exigent une plus grande signification statistique, des sélections de donnés plus extensives et plus de réplications. 

mercredi 30 mai 2018

Êtes-vous GAL ou plutôt TAN


Au sein de la politique, il ne s'agit plus seulement d’idéologies de gauche et de droite. Pour mieux pouvoir caractériser des mouvements politiques l’échelle GAL/TAN est devenu à la mode parmi les politologues avec le bût de compléter l’échelle traditionnelle. 

GAL = Green, Alternative, Liberal
TAN = Traditional, Authoritarian, Nationalistic 

Dans ce document en français, page 11, l’échelle GAL/TAN est décrite comme euroenthousiaste/eurosceptique.

Le paysage politique est en constante évolution et dans des discours politiques on entend maintenant souvent des arguments qui ne sont plus pertinent à décrire comme gauche ou droit. Le problème n’est pas entièrement nouveau. Pendant longtemps il a été discuté si le socialisme national serait une idéologie à gauche ou à droit.

Selon beaucoup de politologues il vaut mieux utiliser l’échelle GAL/TAN pour caractériser beaucoup de mouvements politiques. Les mouvements féministes et verts se placent sur la côté GAL tandis que les partis de droite et les groupes qui s’opposent immigration généralement se retrouvent sur la côté TAN.

En termes d'échelle la position sur GAL/TAN réfléchisse plutôt des valeurs culturelles et sociales, tandis que l’échelle traditionnelle plutôt est orientée vers les questions économiques et le partage de la richesse.

L’origine de GAL/TAN est le monde anglophone. Pourtant, le fait qu’il existe des parties politique en France qui se caractérisent comme ni gauche ni droit est peut-être une indication que cette échelle bientôt se racinera aussi France.

mardi 29 mai 2018

À travers le plus grand océan du monde


Parmi la population indigène en Nouvelle-Zélande, les Maoris, il existe quelques expressions pour choses impossibles: Kua kite tea kohange kuaka et Ko wai ka kite I te hua o kuaka  qui respectivement veulent dire « Qui a jamais vu un nid de kuaka? » et « Qui a jamais tenu un œuf de kauka dans sa main? ».

La kauka et le mot indigène pour un oiseau de la famille des Scolopacidae, dont il existe 2 espèces en France, la Barge à queue noire et la Barge rousse.

C’est un oiseau qui chez les Maoris est connu pour arranger son nid dans les nuages. Cependant, la vérité est presque aussi incroyable. En effet, leurs nids sont dans l’autre bout du monde, sur la toundra d’Alaska. 

Quand les poussins  ont atteint l'âge de quelques mois, ils sont devenus très gros. Ensuite, ils entreprennent un vol sans escale à travers le plus grand océan du monde. Ils ne sont pas capables à planer sur leurs ailes et doivent par conséquence les battre pendant tout le voyage. Après une semaine ils atterrissent en Nouvelle-Zélande. Le vol a consommé tant d’énergie qu’en arrivant ils ne pèsent que la moitié du poids de décollage.